Allez donc voir du côté de cet Anglais décidé à changer le monde avec les autres, et le tout à coup de manifestes de moins de 500 mots
Il s'agit encore de Hugh Mac Leod, et je vous promets quelques bons moments, comme celui-ci
« octobre 2006 | Accueil | décembre 2006 »
Allez donc voir du côté de cet Anglais décidé à changer le monde avec les autres, et le tout à coup de manifestes de moins de 500 mots
Il s'agit encore de Hugh Mac Leod, et je vous promets quelques bons moments, comme celui-ci
Rédigé par Estelle Radwan le 30 novembre 2006 à 20:18 dans regards d'une femme dans un monde de geeks? | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le Repas puis Nuages Flottants sont les deux premiers films de Mikio Naruse que je vois en l'espace d'une semaine. J'ai vu Le Repas à l'Action Christine, ce cinéma d'art et d'essai parisien bien connu des cinéphiles, et des voisins du quartier Odéon j'imagine aussi. La dame au petit chapeau derrière sa guérite joue souvent à la maîtresse d'école et c'est une grande joie que de pouvoir râler contre son autoritarisme tout en observant scrupuleusement les indications proférées..puis on donne la pièce à l'ouvreuse.
Le Repas se déroule à Osaka, Japon, en 1951, en pleine occupation "pacifiste" américaine. Les premières images sont troublantes: on ne reconnaît le Japon (l'idée que je m'en étais faite) que par le style des habitations, très moderne dirait on aujourd'hui, et par de brèves apparitions de kimonos (ils n'ont d'usage que dans la maison). Les visages, les attitudes, les maquillages, les tenues de ville, la ville elle même, tout est bruissant de vie "à l'américaine", avec des femmes libérées qui se marient et s'ennuient, des femmes célibataires cherchant un homme à la hauteur, des intrigantes, des "concubines", des paumées, et des réunions "tuper ware" trop classiques pour certaines. Et dire que j'imaginais ces femmes (encore aujourd'hui) soumises à l'autorité d'un mâle dont on dit qu'il serait le type parfait du macho.
Le film commence sur des scènes d'ennui d'une femme pourtant mariée par amour. Elle avait eu le courage de s'engager contre l'avis de sa famille, et c'est déjà ça qui annonce l'originalité de l'histoire et du propos général.
Cette femme s'ennui mais obéit par devoir, elle cuisine, elle fait le ménage, elle soupire à peine devant son mari qui ne la voit plus... sa rébellion prochaine s'observe dans de petites choses, comme sa manière plutôt mécanique de servir son époux alors qu'elle use de tendresse pour nourrir son chat.
Son devoir est né de l'amour, elle se courbe parfois surtout par peur du "qu'en dira t on" face à une voisine qui méprise la "concubine" (prostituée!) d'en face, et c'est dans de l'infiniment petit qu'on sent son envie d'une vie plus libre à son tour...
La liberté, ce sera un peu l'arrivée de cette jeune femme, la nièce de son mari, qui débarque un jour chez eux car elle vient de fuguer. Face à celle qui s'est mariée la toute jeune femme jouit d'une vie sans limites. Jeune et jolie, elle est aussi aguicheuse, et l'épouse sera vite piquée par cette rivalité inattendue. La nièce dans ses conversations avec son oncle n'a pourtant qu'une obsession: le mariage, mais avec un homme riche, car dit-elle "l'économie frisson ne va pas avec le mariage.." (joli non?)
Peu de mots serviront à décrire les tourments puis la délicatesse, la grâce, l'intelligence d'une épouse poussée au doute. Peu de mots également pour montrer l'errance d'une jeune femme qui tente maladroitement d'échapper à sa famille comme on tente d'échapper à une société réputée difficile avec ses femmes et qui tombe plus profondément encore dans le piège de l'égoïsme.
L'épouse blessée va partir, elle ira quelques jours chez sa mère (c'est ce qu'on fait toujours non?), dans une famille pas rancunière qui l'accueille à bras ouverts, chez une maman qui la laissera d'abord dormir, réfléchir, redevenir une petite fille, puis qui la poussera de nouveau sur son chemin de femme...Elle aura eu le temps de goûter à la séduction d'une autre ville, d'un autre homme, d'une autre forme de liberté. Le mari (qu'on voit peu finalement) est venu la chercher mais on sent bien (et pourtant c'est encore infiniment petit et avec peu de mots) que l'épouse a repris son chemin aux côtés de son époux en tout liberté, juste en réalisant que c'est là son seul bonheur: celui d'avancer à deux.
Mikio Naruse disait en préambule de son film: "J'aime, à la folie, l'être humain"; j'ai adoré son regard d'une tendresse infinie pour toutes les femmes de son film, au point de me demander comment un homme pouvait à ce point avoir saisi l'âme féminine, en tout cas une sensibilité qui m'est apparue comme une révélation (et pourtant je suis une femme depuis quelques temps déjà!)
Je vous parlerez aussi de Nuages Flottants, un film également magnifique, pardon aux hommes, mais là encore il s'agit d'un portrait de femme, une femme puissante dans le sacrifice qu'elle offre à un homme, comment dire, impuissant...devant tant d'hommage.
Rédigé par Estelle Radwan le 29 novembre 2006 à 23:54 dans livres etc. | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ce n'est pas si compliqué que ça de trouver un sujet, il suffit d'écouter, de voir, puis de sentir ce qui reste en travers de la gorge (ou sur l'estomac ça dépend des tempéraments) pour ensuite ne se laisser guider que par la nécessité de dire. Eh oui, parce que si on ne dit pas il est alors presque certain que ce qui se trouve en travers de la gorge va se transformer en rage sourde dont le métro (pour moi parisienne) est le meilleur terreau (et y'a pas que pour moi!)
Alors cette fois ce qui ne passe pas c'est cette note lue, il y a quelques jours déjà, sur un blog.
Il s'agissait d'un billet sur Clémentine Autain, un billet méchant sur cette femme qui, en pleine préparation de campagne électorale, osait "tirer profit" de l'aveu d'un souvenir douloureux, en l'occurrence un viol. L'auteur du blog était suffisamment honnête cependant pour avouer (à son tour) en préambule de sa note qu'elle n'aimait pas la jeune femme et ce depuis longtemps, et ce car en général elle n'aime pas les "affolées du soutif."
Ces arguments seuls ont donc suffi pour descendre la jeune femme en flèche à l'occasion de cet aveu "honteux". L'argument était également soutenu par une cause, celle des femmes, dont elle fait partie, pour dire que décidément ces "hystériques" (du genre de Clémentine Autain) ne la servaient pas. La note était suivie par des dizaines de commentaires méchants de gens qui en profitaient pour déverser leur haine de l'enragée.
1- C'est sûr, c'est connu, quand on avoue un viol, on grimpe plus vite dans les sondages, bah oui, ça doit être lié à la compassion qu'on ressent tous alors et qu'on ne peut réprimer et qui nous pousse direct à mettre le bulletin dans l'urne histoire par cet amour manifesté de pouvoir réparer la blessure odieuse. La naïveté n'est pas de mon côté, elle est du vôtre.
(c'est drôle pourtant parce que dans mon roman y'a un passage décrivant une émission politique dans laquelle justement le jeu consiste à tirer profit d'aveux plutôt moins que plus vertueux, mais ça c'était de la fiction...)
2- Je commence à en avoir assez que les hommes comme les femmes préfèrent la répression à l'expression de leurs sentiments. Je ne vois pas en quoi "je ne serais plus bandante quand je suis excitée du soutif" comme vous dites, si c'est ça qui vous (nous) fait peur.
Cela me rappelle une lecture à laquelle j'ai assisté il y a quelques mois: trois femmes noires lisaient la pièce de Alain Foix, "Pas de prison pour le vent"
Cette pièce est superbement écrite par un homme, pour dire l'histoire de Gerty Archimède,Guadeloupéenne, première femme noire députée de France, avocate d'Angela Davis, leader charismatique des Black Panthers: "Inspiré d'une histoire réelle, c'est un huis-clos en l'attente d'une tempête tropicale entre trois femmes enfermées dans une villa créole sur les hauteurs de la Lézarde en Guadeloupe.
Elles sont toutes trois engagées dans un combat à la fois personnel et humaniste. Deux femmes communistes, l'une jeune, américaine, véritable Athéna, icône des années soixante dix : Angela Davis. L'autre à l'automne de sa vie et de sa carrière politique, figure emblématique de l'île : Gerty Archimède. La troisième porte son engagement vers d'autres cieux. Elle est religieuse et vit avec sa sœur, Gerty Archimède, dans cette maison battue par le vent."
Ces trois femmes vont confronter leurs points de vues tout au long de la pièce de manière passionnée, et les trois magnifiques femmes noires qui ont lu la pièce ce soir là ont su retranscrire parfaitement la passion qui anime les personnages. Et oui il y avait aussi beaucoup de colère car il y en a des raisons d'être en colère, toujours.
L'expression de leur colère était tellement juste que je me suis sentie libérée par, comment dire...une énergie directe? C'était tellement bon de voir ces femmes, belles, vivantes, exprimer leurs sentiments avec force. En tant que femme je n'ai pas eu peur, je n'ai pas pensé qu'elles devaient cacher des testicules sous leur jupe pour avoir autant de feu à sortir, et je crois bien que je n'ai pas été la seule à apprécier, et je crois bien que ça faisait du bien aux hommes aussi de voir de telles beautés, et y'en avait plus d'un qui n'avait pas peur.
A la fin de la représentation, un débat s'est organisé, il n'y avait alors plus que des hommes sur l'estrade, l'auteur s'en est un peu ému, mais on a tous passé, ce n'était pas bien important, finalement. Sauf qu'à un moment, un auteur connu (dont j'ai oublié le nom, oups) s'est tourné vers les actrices revenues dans la salle, pour les féliciter, avec un bémol cependant: "il n'y a pas besoin de s'exciter autant pour faire passer le message", comme si la femme ne devait apparaître que douce et raisonnée.
Vous imaginez vous une femme qui dirait un truc pareil à un Gabin quand il pique un coup de gueule? M'enfin, m'sieur Gabin, faut pas s'exciter comme ça, vous savez que vous desservez la cause des hommes là...Mais à ce moment là cet homme c'était plus fort que lui parce qu'il a eu peur que tout ça (cette hystérie?) cache un truc dangereux!
Et moi,tout à coup, je me suis sentie prisonnière sous ses seuls mots, les mots d'un autre âge, des mots d'oppresseur alors qu'on venait de sentir le vent, des mots qu'il osait ainsi, protégé par sa réputation d'auteur, de réfléchisseur, d'handicappé (il porte une canne et l'exhibe tranquillement lui sans qu'on lui demande de la cacher)
Ce soir là, ces femmes n'ont rien répondu et elles ont eu raison, elles avaient déjà fait la démonstration de leur justesse.
Je crois bien que je donnerais beaucoup pour que ces femmes puissent continuer longtemps à exprimer ainsi leurs tempéraments, avec ce qu'il a de doux mai aussi de tempétueux, d'humain donc.
Et je crois bien aussi que je m'élèverai toujours contre ceux qui veulent baîllonner la vie, dont acte.
3- Alors la Clémentine, je ne la connais pas bien, je sais juste qu'elle est communiste et que je ne le suis pas, mais j'aime bien quand je l'entends, je sens qu'elle a une belle énergie et que ça fait un bien fou de sentir le vent de la colère parfois, on respire enfin...
J'aime bien l'édito du dernier ELLE aussi,à propos de la victoire de Ségolène Royal; ça se finit sur ce paragraphe:
"Et tant mieux si cet appel d'air en suscite beaucoup d'autres. Tant mieux si Michèle Alliot Marie, qui balance, mine de rien, que "certains hommes politiques de droite devront modifier leur style face à Ségolène", est investie par son camp. Tant mieux si la gauche antilibérale choisit Clémentine Autain comme championne. N'en déplaise à ce journaliste déclarant élégamment sur France 2 que la vraie beauté de Clémentine la trentenaire allait donner un coup de vieux à la fausse fraîcheur de Ségolène la quinqua. Grossière erreur, cher Monsieur. Plus il y aura de femmes dans la course, plus le débat politique s'en trouvera transformé. Moins on votera pour elles "parce que ce sont des femmes." Mais parce que leurs idées nous séduisent. ni plus ni moins que celles des hommes."
Ah, et au cas où vous vous poseriez la question (puisque je me la pose moi même!) de savoir si je ne suis pas en train tourner féministe, eh bien je vous(moi aussi) invite à (re)lire le bouquin de Virginie Despentes (KING KONG THEORIE) qui à mon sens n'est qu'un magnifique manifeste pour une vie plus libre des hommes et des femmes, ensemble.
La prochaine fois, je vous parle de Mikio Naruse, ce réalisateur japonais des années 50, dont je viens de voir coup sur coup deux films (Nuages Flottants, et Le Repas) et dont je suis tombée en admiration...Pour introduire le Repas, il écrit en préambule: "j'aime à la folie, l'être humain;" Pas mal, non? Je ne suis cependant pas sûre qu'il aime beaucoup les hommes, lui...
On s'en reparle!
Rédigé par Estelle Radwan le 27 novembre 2006 à 23:09 dans humeurs (de femme...) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ceux et celles que j'aimerais rencontrer, lors de la conférence Leweb3, sont les personnes dont la lecture du blog (ou seulement la vision..) m'a inspiré admiration, intérêt ou envie (tiens, il ou elle a l'air vraiment sympa!).
J'ai envie de les rencontrer pour moi, très égoïstement, mais aussi pour vous, afin de vous présenter ceux et celles qui nous changent le monde. Ah oui, ils changent le monde? (voir articles sous cette rubrique)
Je reprends donc ma liste à partir du 141ème inscrit:
145- Caroline Maerten - Antidot - BE
154- Eric Dupin - FR
185- Stéphanie Booth - Climb to the Stars/coComment - CH - SPEAKER
193- Ulla-Maaria Mutanen - Aula Design Oy -FI
194 - Jyri Engeström - Jaiku - FI
196- Marco Ripanti - Ikarma/Ekaabo - DE (pas de blog, mais entendu parler de sa boîte et tout le système consistant à s'appuyer sur la réputation pour faire confiance etc. m'intéresse)
198- Philippe Pinault - BlogSpirit - FR
200- Lionel Faucher - Akamedia - FR
205- Andrea Weckerle - New Millennium PR - USA
209- Colette Ballou Lamotte - Ballou PR - FR
222- Raphael Labbé - Technologues Culturels - FR
229- Raphael Campardou - aastuce.com - FR (pas de blog non plus, mais juste curieuse...)
251- Yann Motte - Webjam - UK (curieuse encore)
263- Nicole Simon - bloxpert.com - DE
270- Pascal Levy Garboua - VirtuOz S.A. - FR (?)
301- Aymeril Hoang - Embassy of France San Franciso - US (San Francisco...!)
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Je reprendrai cette liste et Je détaillerai plus tard.
Et si vous me disiez ceux que vous aimeriez rencontrer? et pourquoi?
Rédigé par Estelle Radwan le 26 novembre 2006 à 11:12 dans regards d'une femme dans un monde de geeks? | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Et voilà, c'est décidé, on se montre...bon, j'aurais aimé un montage plus pro mais puisqu'on a dit qu'on faisait spontané eh bien considérez vous comme invité à notre dîner! Il y a tout de même quelques coupes, les prénoms n'étant pas nécessaires (humhum), et puis on vous a gardé les meilleurs moments pour la fin et ça aussi on aurait pu l'annoncer, dites vous donc que ce sera mieux la prochaine fois!
Deux ou trois choses à vous dire encore avant que vous ne participiez à ce dîner (voyeu(se)rs!):
-Le dîner est improvisé puisqu'on devait être huit femmes et que je devais rester derrière la caméra, à (essayer) capter des moments importants ou faire rebondir une conversation...
-On a commencé tard et donc on avait très faim, et comme Lola n'arrête pas de parler et bien Juliette et moi on en profite pour pour s'envoyer de belles enfournées ce qui je l'admets n'est pas forcément très agréable pour vous..
-On a arrêté de fumer depuis longtemps, mais allez savoir pourquoi, ça nous a repris ce soir toutes les trois en même temps, dingue!
-Je suis bien contente que vous fassiez connaisance avec nos trombines par ce biais là, je trouve ça sympa, pas vous?
-Cette première partie est presque entièrement consacrée à Lola (oui, ce soir là, elle en avait des choses à raconter!), la deuxième partie vous laissera découvrir Juliette, vous savez, cette femme à la voix superbe (on l'écoute chanter à la fin du film!)
Et c'est donc en-dessous...
Rédigé par Estelle Radwan le 22 novembre 2006 à 23:15 dans our ladies nights | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Estelle, Juliette et Lola se disent tout ce qu'elles aimeraient vous dire! |
Rédigé par Estelle Radwan le 22 novembre 2006 à 23:12 dans our ladies nights | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je suis heureuse car je viens de voir que VINVIN sera guest star de la conférence Leweb3. Vous le connaissez tous maintenant que vous l'avez vu faire rire Sydney Pollack au Grand Journal de Canal+, eh bien moi j'aurais peut être une petite chance de le voir pour de vrai...Quand je pense que lorsque je l'ai rencontré il ya quelques mois à la sortie d'une soirée blogs, oui ça existe ce genre de choses, je lui ai demandé le nom de son blog!!, avais jamais vu le bonhomme avant alors qu'il avait déjà été célébré meilleur blog français par qui par quoi on sait pas mais moi je le connaissais pas pour vous répéter à quel point j'ai mis le temps...depuis je me suis rattrapée et je lui rends souvent visite histoire de pouvoir afficher toute la journée un sourire qui me va mieux.
Grâce à VinVin, j'ai connu ZAZON, et alors là c'est la secousse que je viens chercher quand je lui rends visite: un mouvement qui commence par un grand O sur le visage, qui me plaque ensuite le dos contre ma chaise et me faire des vas et viens incontrôlés dans un grand éclat de rire, souvent contagieux: faut vous dire monsieur que cette femme là a un sacré culot et surtout beaucoup de talent pour ne pas supporter la comparaison avec un certain Lafesse, aujourd'hui dépassé!
Le dernier à être cité, mais qui fut le premier, est le blog de Hugh Mac Leod, Gapingvoid.
Lui aussi me fait souvent sourire, et rire, et surtout réfléchir. Il est tellement libre qu'il ne se laissera jamais enfermer dans des qualificatifs tels que "artiste" (il est dessinateur), "marketer", "philosophe" ou même "gourou", qui pourtant lui vont tous comme un gant.
Ces trois personnes ont en commun une expression très libre, c'est sûrement pour ça que je les aime bien, et c'est peu dire.
Rédigé par Estelle Radwan le 21 novembre 2006 à 22:33 dans regards d'une femme dans un monde de geeks? | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je vous l'ai déjà dit, j'assisterai à la 3ème conférence organisée par Loïc Lemeur: Leweb3.
Pourquoi? Parce que les deux premières conférences m'ont passionnée et permis de rencontrer des esprits stimulants.
Mais c'est un peu court pour expliquer mon intérêt pour ce monde de geeks...
Tout a commencé à une période spéciale de ma vie; je venais de finir d'écrire mon roman, je n'étais pas publiée (toujours pas aujourd'hui non plus...!) malgré toutes les opportunités qui se sont présentées (voir notes en(tre)prises), et je devais retrouver du travail tout simplement pour vivre.
J'avais cependant beaucoup de mal à m'imaginer retourner dans une de ces grandes entreprises qui avaient inspiré le roman...Je pensais plutôt créer ma propre petite entreprise, j'avais déjà fait ça à San Francisco (sans grands moyens), pourquoi ne pas re-tenter l'aventure de créer un magazine puisque c'est ça que j'aime: un boulot qui me permette de rencontrer (précisément) toutes sortes de personnalités, d'écrire et d'entreprendre. Mais "créer en france, c'est une autre histoire" était un discours redondant que j'ai fini par croire (ouais enfin pas vraiment en fait, seulement j'en parle moins aux frileux). J'ai alors tenté de m'associer à la création d'un autre, ça tombait bien il voulait créer un magazine pour célibataires, comme moi, puis le projet tombe à l'eau, je me raccroche alors à l'idée d'un autre, idem, etc.
Jusqu'au jour où Marc me parle de blogs, puis dans la même semaine Laurent m'appelle après avoir vu mon profil sur viaduc et me parle lui aussi de blogs: "vous avez le profil idéal pour faire de la nanopublication sur blog"... hein?
Le mot blog, je l'avoue ici devant vous humblement, était pour moi inconnu il y a deux ans!
J'ai voulu savoir, et très rapidement je me suis retrouvée à une mini conférence de Loïc (incontournable) sur les blogs et les médias. L'atmosphère qui rêgnait dans cette petite salle de l'hôtel Méridien était vibrante d'enthousiasme!
Il se passait là quelque chose de spécial qui me rappelait l'énergie californienne, un vent de liberté donc, et puis il semblait que le savoir dans cette pièce se partageait volontiers avec tous comme si nous allions tous apprendre ensemble et pourquoi pas commencer par/avec le voisin.
Alors ça, pour moi, revenue en France depuis quelques années après avoir longtemps vécu à san Francisco, c'était d'un coup revivre tout ce qui m'avait fait pousser des ailes chez les yankees!!!
Et puis égoïstement je comprenais bien aussi que le blog était le moyen qui allait me permettre de créer un magazine, de publier mon bouquin, de créer une entreprise, etc. (elles sont nombreuses les idées qui ont traversé ma tête).
J'ai commencé par lire beaucoup de blogs et d'articles qui parlaient du "phénomène", j'ai découvert un monde parallèle et j'ai été prise de vertige tant j'avais perdu le goût de l'espace et de la liberté.
Aujourd'hui, il y a peu de blogs que je lis régulièrement, c'est un peu comme les amis, les vrais on les compte sur les doigts d'une main, par contre, étant très sociable et curieuse je m'intéresse souvent à de multiples nouveaux horizons et je ne suis pas contre m'aventurer chez un voisin(e) de blog. Je n'ai pas encore de blogroll sur mon blog, je n'ai pas encore reconnu mes amis peut-être, tout ça prend du temps comme vous le savez certainement...
J'hésite encore souvent à laisser des commentaires, j'ai parfois l'impression de rentrer de force dans un cercle déjà formé (et très bien comme ça), j'ai parfois (aujourd'hui que j'ai créé un blog) peur d'être opportuniste.
Lorsque je n'avais pas de blog, je m'amusais à observer les cercles se former autour de telle ou telle personnalité dont l'aura grandissait comme par miracle, eh bien je vous assure que c'est pas toujours joli à voir, on y retrouve beaucoup de nos travers humains comme la vanité, l'égocentrisme, l'aigreur, l'avidité...
Et c'est drôle comme on identifie très rapidement les groupes, les "deux côtés d'une force"! parce que c'est souvent comme ça que se partage le monde quoi qu'on fasse, comme y'a les "pour" Loïc (les premiers fidèles au nez creux, les flatteurs, les affairistes, aujourd'hui les medias, les politiques, les publicitaires, et les amis tout simplement aussi) et y'a les "contre" Loïc (les jaloux souvent, les femmes souvent aussi, les agacés de la performance, les petits bah oui il est plutôt grand).
Moi je ne suis ni pour ni contre, je le lis parce que j'ai ainsi de bonnes infos sur ses amis et je me dis bêtement qu'il faut aller voir ce qu'il se passe du côté de ses amis parce qu'il a une sacrée intuition qui lui a bien réussi. Pour moi, Loïc est un commercial de génie, doué d'une audace et d'une intuition incroyables, et c'est déjà beaucoup pour que j'ai envie de suivre, mais c'est tout.
Et tout ça pour dire que les relations ça prend du temps à se construire et que la connection ne fait pas la relation!
J'avais donc découvert:
-Un outil qui me (nous) permette de m'exprimer voire de créer mon entreprise.
-Un milieu où tout le monde crée et le moyen de trouver facilement ce (et ceux et celles) qui m'intéresse.
Ce que j'ai découvert en assistant aux deux dernières conférences de Loïc va cependant encore plus loin et c'est ce qui me pousse à vous écrire en créant ce blog et c'est ce qui me pousse à y retourner pour vous en parler plus précisément encore.
Aujourd'hui, pourquoi aller à la conférence Leweb3? Je pourrais me contenter de regarder tranquillement les vidéos qui résumeront très bien l'événement, non?
Et bien non, j'y vais parce qu'on voit mieux avec ses yeux quand même, et lorsque je visionne en avant goût la video de Hans Rosling at TED (Author of Gapminder, Professor of International Health, Karolinska Institutet, Stockholm (voir le programme) je me dis que le show doit être mieux en live, j'y vais pour sentir l'électricité qui me stimulera un bon moment, et puis aussi parce qu'il y a pas mal de gens que j'aimerais rencontrer là bas (ça s'appelle du networking et ça fait longtemps que ce n'est plus un gros mot chez les Américains.)
Et puis, y'a des gens là bas qui se sont mis à parler de révolution, à y croire et c'est bien, et y'a des gens qui n'en parlent même plus mais font tout simplement...bref, y'a pas mal de gens là bas qui nous changent notre monde! Ils sont extrêmement enthousiastes, séduisants, et ce sont...des hommes, encore (bah oui des hommes, ils sont en majorité: 90%) !
Et ces hommes parlent beaucoup, ils communiquent pour parler de nos communications donc de nos relations. Et il n'y a dans cette salle que 10% de femmes!
Je veux rencontrer ces hommes et je veux vous parler d'eux parce que beaucoup d'entre eux font des choses importantes qui nous changent le monde et moi je trouve ça important de connaître ceux qui ont le pouvoir, juste histoire de pouvoir accepter ou refuser ce qu'on fini par nous imposer si on ne s'y intéresse pas...et comme il s'agit en plus de nos relations...!
A SUIVRE: CEUX QUE J'AIMERAIS RENCONTRER...
Rédigé par Estelle Radwan le 20 novembre 2006 à 00:39 dans regards d'une femme dans un monde de geeks? | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Hier, au bureau (je déteste cette expression), au sujet du concours de dessin réservé aux enfants des employés pour la "fête de Noël", nous avons tous reçu ce mail du CE:
"Cette année, un thème "contemporain" s'impose: sauvons la planète!"
Puis, on a reçu un autre mail, cette fois il provenait du service de la communication: il nous apprenait que notre président (oui, quand on lui demande quel est son métier, il dit : Président) avait acheté une page de pub dans un canard professionnel bien connu, pour annoncer la création de son blog...et dans son blog il présentait tous "ses amis", les employés avec lesquels il travaille main dans la main en toute transparence, ainsi que son nouveau credo: le web 2.0!
Alors que la blogosphère tente d'échapper (comme d'autres essayent de s'y engouffrer) aux récupérations multiples du web 2.0 (dont on a trop parlé sûrement) en créant aujourd'hui le Web 3.0 et certainement bientôt une variante plus subtile (non, je ne crois pas que nous aurons un web 4.0 hehe), je me verrais bien revenir aux fondamentaux, ceux qui me font aimer ce monde, les idéalistes travailleurs comme les businessmen réfléchisseurs, et tenter de savoir quelle est donc cette révolution qu'on aurait râtée ?!!!
Mais pour ça, je reviendrai plus tard sur mes premiers pas dans "ce monde de geeks" et je vous parlerai de ces hommes qui nous transforment le monde.
Pour le moment, voici un autre extrait d'EN(TRE)PRISES
On est donc p 32:
Annabelle est présentatrice à la télévision d'une grande émission politique, plutôt étrange...
Rédigé par Estelle Radwan le 16 novembre 2006 à 09:31 dans EN(TRE)PRISES | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
J'ai rencontré Chris en 2003, sur le Rallye des Gazelles(une des plus belles aventures que j'ai pu vivre, mais je vous en reparlerai plus tard), j'aime beaucoup sa voix, leurs mélodies, leur musique, j'irai les voir le 1er décembre prochain, au Réservoir.
Rédigé par Estelle Radwan le 15 novembre 2006 à 15:09 dans Les amis, ils font quoi en ce moment? | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les commentaires récents