EN(TRE)PRISES
C’est le titre de mon roman. Et tiens, je vais le mettre en ligne sur ce blog, bientôt
Pourquoi ?
Parce que j’ai essayé de me faire publier par la voie « royale », en l’envoyant à des maisons d’édition, mais qu’à ce jour personne « n’envisage sa publication. »
« C’est une longue route » disent-ils, que l’édition d’un premier roman ; il y en a même un qui me tutoie (oui, on s’est retrouvés par hasard à voyager ensemble alors que je venais juste de lui envoyer mon manuscrit), et pas des moindres puisqu’il s’agit du DG des éditions Denoël, Olivier Rubinstein, et me dit « je suis sûre que tu recèles un véritable talent et que ton heure viendra », avant ça il m’avait demandé de procéder à des corrections « il y a tous les ingrédients d’un très bon roman, c’est plutôt bien écrit, mais c’est trop long…en fait j’ai l’impression d’être devant un très beau bloc de marbre mais je ne sais pas quoi en faire… » ; une autre, scout pour Gallimard à Londres me dit « c’est vraiment bien, cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman jusqu’au bout, il y a un vrai souffle, je suis sûre que vous allez être publiée ! » puis elle me recommande à ses « amis »… ; puis encore un autre qui l’achèterait bien pour sa maison d’édition en Italie mais qui attend que ce soit publié en France pour pouvoir acheter les droits….
Aujourd’hui, les éditions Publibook m’ont appelée aussi, ils ont beaucoup aimé mon roman (mon ami Marc leur avait envoyé il y a quelques semaines), je suis contente, ils aimeraient bien me demander environ 400 E pour l’impression des premiers exemplaires (5 je crois) et ensuite c’est génial ils impriment seulement à la demande (« pas besoin de stock comme ça », je suis contente pour lui aussi) en en faisant la promotion sur internet, prennent un maximum de commission sur les ventes et hop le tour est joué…Oui, bon, c’est un peu cher, je lui propose de ne pas payer pour être publiée mais de l’autoriser à se servir du roman, de le mettre sur le net s’il le souhaite, tant mieux s’il fait de l’argent avec, moi je veux des lecteurs…Il n’a pas l’air intéressé par ma proposition, en fait, il veut surtout mon argent parce que l’argent du livre, euh, y’a encore quelqu’un pour y croire ?
Bref, après que toutes ces tentatives, enthousiasmes délirants et espoirs déçus m’aient complètement tourné la tête, me revoilà la tête bien droite sur les épaules, à ne chercher qu’une chose : des lecteurs, des lecteurs, des lecteurs…car oui, j’ai écrit pour être lue.
Je mettrai donc mon roman à votre disposition et serais bien contente si vous souhaitez le télécharger.
ECRIRE : POURQUOI DONC ET COMMENT CA ?
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