Je me suis tue. Trop longtemps. A en étouffer. A me tordre dans tous les sens sans espoir de retrouver le chemin.
Par vanité qui méritait d'être punie?
Ha comme je regrette parfois d'avoir été élevée coupable,...satanée culpabilité, elle m'a toujours agrippé le pied dès que je souhaitais grimper, enfin surtout en pleine grimpe. Et pourtant je suis une sacrée grimpeuse, je le sais ça, je peux faire beaucoup, tout ce que je veux parfois j'ai l'impression, j'ai une énergie dans le ventre et les neurones qui me poussent à la prouesse pas pour ça mais pour savoir et aimer, à fond la caisse.
J'hésite à parler de lui puisqu'il n'a aucun intérêt et puiqu'on est d'accord, ce qui blesse c'est avant tout ce qu'on recèle d'ignominie coupable dans les entrailles.
Ce type (il mérite quand même la grande tarte que vous voudrez bien lui mettre sur la figure, s'il vous plaît), il avait voulu me toucher un jour, il avait fait ses avances spirituelles, spirituelles c'est ce qu'il croyait, il était encore surpris que ça n'ait pas marché, que je n'aie pas répondu à cette avance en pirouette, son cloche pied emmêlé supposé m'envoûter (ah mais là il dirait que ça ne veut rien dire, qu'un cloche pied ne peut être emmêlé etc. ...lisez son mail vengeur ci-dessous, vous allez franchement rire!!! il m'a fait rire assez vite aussi, après quelques heures, maudites heures, je regrette juste d'avoir accepté d'être transpercée par la lame de son petit doigt d'homme vil, ce petit doigt qu'a tapé son petit mail, sur sa petite machine, après un verre de calva de trop? ou bien était-il juste sobre cette fois-ci, pour une fois?), son cerveau à lui se rêvait si grandiose qu'il était sans arrêt surpris de se prendre le trottoir, à sa hauteur, lorsqu'il en dégringolait après sa cuite hebdomadaire de fin de semaine, après son dur labeur de commercial...Ahhh il travaille pour XXX (un grand quotidien), quel beau journal, ahhhhh voici donc sa chance de peut-être écrire un jour, ah oui j'ai oublié de vous dire, il veut écrire, lui aussi, encore un, un roman, bah tiens, et puis quoi encore? (c'est lui qui est capable de dire: "pour qui se prend-il/elle, écrire un roman!!!" mais qu'est ce que ça a de si extraordinaire de vouloir raconter une histoire absolument? de dire avant que ça ne vous étouffe? ce n'est permis qu'à certaines personnes? et comme en amour, il y a des règles à suivre? tenter de se faire entendre c'est déjà suivre une règle bien exigeante, le savez-vous petit monsieur?), ah mais c'est que lui il veut écrire pour ne jamais être oublié, pour marquer son temps, une rupture, inventer ce que l'humanité n'aurait jamais osé avant lui, sans lui, tenter l'inatteignable, car au fond de lui , il pense bien qu'il en serait capable, mais quand même il en a un peu honte, alors non décidément il ne le fait pas, il ne peut pas faire ça... comment ça il en a honte? mais je m'égare complètement là, cet homme n'est pas doué en sentiments, non, il n'a pas honte, il est juste trop fatigué, déprimé, pas aidé, il a pas eu de chance, et le monde est trop injuste, hein??? c'est ça qui vous empêche petit monsieur d'y aller, allez, avouez que le monde a été tellement méchant avec vous!!!!
Avouez que vous aimeriez dans votre esprit d'enfant que le monde ait été différent, grâce à vous, euh non, pour vous, qu'il vous attende ce monde qui ne s'est pas mis à votre heure, qui est trop décalé déjà...puisqu'il vous a toujours rejeté derrière des bureaux métalliques.
Je vous déteste petit monsieur d'avoir osé tenter de me toucher ce soir là avec votre ignominieux mail, avec votre seul doigt autorisé, ce doigt qui m'a fait l'effet d'un coup de poignard dans le ventre, qui m'a laissée tremblante de fièvre pendant toute une nuit, ce doigt qui m'a fait pleurer des jours entiers, je vous déteste d'oser ces gestes là, je ne vous permets pas, pas vous!!! Le reste est mon histoire bien sûr, mais votre geste petit monsieur, c'est le crachat que je vous ai finalement autorisé sur mon essai, oui cet essai qui m'était permis, celui de m'exprimer!
Et vous m'avez fait vaciller sous ce doigt, non c'était pas par plaisir, comment une femme pourrait-elle avoir le plaisir (attention je parle de pureté ici, un mot que vous ne sauriez utiliser) que vous ne cherchez que pour vous mêmes. Pauvre petit monsieur, je vous déteste du plus profond de mes entrailles. Rejet absolu.
Mes doigts sont lourds et vengeurs sur ce clavier, le voyez-vous, sentez-vous les claques qu'il veulent vous assèner, sentez-vous la douleur qu'ils veulent dire? Et pourtant je sais déjà qu'ils ne vous atteindront pas, vous ne lierez pas.
Pourquoi polluer ce blog avec vos écrits? Pour moi, dire enfin que vous avez déclenché ça chez moi, dire que c'est dangereux des types comme vous. Pour d'autres petits messieurs, qui se saoulent souvent comme vous, pour oublier ce vide, ce trou béant dans lequel vous tentez de mettre du sentiment, mais bon, ça se fabrique pas ces choses là, c'est comme le souffle dans un roman, c'est pas à la virgule ou dans le mot (parfois si) qu'on le sent, c'est sur la longueur, j'ai ça moi, du souffle, je le sais, et je vous emmerde.
Pour les autres, leur dire que des gens comme vous, ce n'est rien, absolument rien, c'est un absolu vide tellement surprenant qu'on n'y croit pas et pourtant je vous assure il y a des gens morts autour de nous qui ne peuvent que s'agripper à vos basques pour sentir, un peu seulement, ce que c'est que de vivre, c'est pour eux une question de survie!
Pour les autres encore, pour leur dire de continuer, d'avancer malgré tout.
Et finalement peut-être pour lui, qu'il trouve sa famille (je me doute bien qu'il y en aura pour trouver ça vraiment bien cette ordure du dessous) et qu'ainsi en groupe recomposé on puisse mieux les reconnaître tous ces zombies, youhou!!!
Votre fureur contre mon roman ne peut s'expliquer que comme ça: j'ai le sentiment qui vous touche là où c'est creux et vous ne supportez plus l'écho que ça provoque, pauvre petit monsieur!
A partir d'aujourd'hui, je refuse pour toujours de parler aux morts, c'est extrêmement dangereux, en dehors du fait que ce soit évidemment complètement idiot (mais bon y'a des morts qui cachent bien leur jeu hein?), parce que ça fait tourner en rond, et moi j'aime pas les idées courbes!
Basta!!!!
Lisez la suite en dessous si vous n'avez pas peur des morts:
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