Il n'y a pas beaucoup de blogs qui m'intéressent vraiment.
C'est un peu comme dans la vie, je n'aime pas tout le monde et mes amis se comptent sur les doigts d'une main.
Comme dans la vie donc, il y a les blogs que j'aime (à noter que mes amis, ceux qui se comptent sur les doigts de la main, peuvent avoir des blogs, et si je n'aime pas leur blog autant qu'eux mêmes, dans ce cas je n'en parle pas), ceux qui me distraient, et ceux dont on parle que j'approche alors par curiosité. Les amis, les copains, les connaissances.
Je ne peux pas me passer de mes amis depuis que j'ai découvert en eux une voix particulière qui les rend uniques à mes yeux. L'amitié pour moi démarre (comme en amour) sur un coup de coeur, elle se construit sur la durée, supporte les déceptions et renaît avec les événements ( des petits rien souvent) qui font revivre le premier regard échangé. On reconnaît toujours ses amis comme ses amours à cette petite flamme qui reste intacte dans le coeur.
Il y a quelques blogs qui me font cet effet, je suis parfois déçue (comme par moi même) mais toujours sûre de retrouver un jour ou l'heure suivante la raison de mon amour indéfectible.
J'ai l'impression que beaucoup d'autres gens fonctionnent comme moi, à l'amitié ou l'amour comme vous voudrez.
Et vous aurez remarqué que les blogs sont un véritable phénomène de société.
Qu'est ce que j'aime?
-Le talent
-La différence
-La sincérité
-L'intégrité
-L'obsession
-Le courage (d'être différent, sincère, intègre, obsédé)
-Cette folie de croire qu'on peut changer le monde avec une petite voix et d'y aller
Finalement, en me relisant, je crois bien que seuls le talent et cette folie me suffisent, parce que le reste en découle forcément . Mais c'est énorme, car il y a beaucoup de gens talentueux, beaucoup de dingues aussi, ceux qui cumulent les deux qualités me semblent déjà beaucoup plus rares.
Ces qualités je les souhaite aussi chez mon patron (je passe beaucoup de temps au travail), dans l'entreprise pour laquelle je travaille, chez nos responsables politiques, et jusque dans les marques de vêtements que j'achète.
Si l'on aimait son patron, l'entreprise, son travail, nos hommes politiques, et les marques en général (bah oui on est dans cette société là, de consommation) pour les valeurs qu'ils véhiculent comme on aime ses amis ou son homme, avouez que le monde serait déjà un peu plus souriant.
Car finalement qu'y a t-il de plus agréable et stimulant que l'amour? (vous aurez compris de quoi je parle, hein, la lumière d'un sourire, d'une bonne idée, d'un travail bien fait, ou des quelques phrases d'un bon bouquin..)
Demain, je vais assister à l'Assemblée Générale et présentation du Livre Blanc du MEDEF, invitée par leur attaché de presse que j'aime bien. A cet effet, ce dernier m'a envoyé une revue de presse et un peu de lecture sur le MEDEF. Il faut dire que je ne connais pas bien ces gens, mais que je suis passionnée par le monde de l'entreprise en général, par ce changement dans notre société qui voit les femmes accéder à des postes de pouvoir, et que je suis curieuse de voir ce genre de rassemblement autour d'un leader: Laurence Parisot.
Ce ne doit pas être facile de prendre la suite du fondateur Ernest-Antoine Sellière. D'ailleurs, la première chose visible sur leur site internet c'est une citation de l'ancien patron. En France, on compte beaucoup sur la filiation et la continuité. Je me dis que ce doit être difficile de changer dans ces conditions.
Je me dis que si l'on veut vraiment changer le monde (et c'est de ça dont il s'agit non?) il faut savoir couper avec le passé, sûrement.
Puis je lis des choses très intéressantes qui vont dans ce sens: le MEDEF souhaite "inviter à penser autrement sur nombres de sujets."
Sur la richesse notamment qui a, comme chacun sait, mauvaise réputation en France (et c'est vrai qu'on se demande en quoi c'est mal la richesse) et j'aime assez leur métaphore: "comme si la richesse pouvait se comparer à un gâteau déjà sur la table, qu'il resterait à partager. En réalité, la richesse potentielle est sans limite. la vraie solution est d'augmenter la richesse de tous."
J'aime comme je l'ai déjà dit la différence, la sincérité, l'intégrité, l'obsession, et je sens que Laurence Parisot cultive ces qualités. Ce que j'aimerais apprendre demain c'est qu'elle a aussi le talent et la folie d'oser vraiment changer le monde.
Le talent ce serait sûrement d'arriver à mobiliser les entreprises adhérentes autour d'idées neuves (vous savez, de ces idées qui sortent du cadre), la "folie" ce serait de faire effectivement.
Je vous raconterai donc ça demain et puis tiens puisqu'il faut agir tous autant qu'on est, je vous donnerai quelques idées de mon cru, et hop!
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