Le titre vient de Hugh Mac Leod,ici.
Note supprimée: trop personnelle...
Code de conduite personel (à partager?): Parfaitement imparfaite, je peux me tromper, le dire, et vouloir recommencer quand même, en mieux.
Le titre vient de Hugh Mac Leod,ici.
Note supprimée: trop personnelle...
Code de conduite personel (à partager?): Parfaitement imparfaite, je peux me tromper, le dire, et vouloir recommencer quand même, en mieux.
Rédigé par Estelle Radwan le 15 avril 2007 à 22:27 dans humeurs (de femme...) | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Vous m'avez manqué.
Mais ainsi je me suis reposée: loin de Paris, du travail, de mon blog, des blogs, d'internet, des amis, des gens, des nouvelles, du monde; près de la nature, au soleil, sous la pluie, sur le sable, les pieds dans l'eau, à courir, boire, manger, dormir, marcher, voir, entendre, respirer...toucher ou plutôt sentir comme une inconnue: moi.
Ce doit être ça qu'on appelle se ressourcer?
Et puis tiens je tombe sur cette phrase du Yi-king: "Trop d’éducation restrictive et pas assez d’éducation formatrice empêchent de puiser aux fondements de soi-même et d’atteindre une dimension universelle. Votre nature profonde ne peut être entamée par la vie. Lorsque vous êtes en contact avec elle, vous pouvez vous y ressourcer et y puiser des énergies nouvelles."
Hum, j'en aurais bien pris un peu de cette éducation formatrice...
Bon, je vous raconte mes vacances?
SENTIR.
A St Jean de Luz, ou plutôt sur la plage de Guéthary, ou bien à Ciboure dans la baie, ou bien encore à San Sebastian, ça sent les embruns, surtout en hiver, quand le vent se mêle au sable froid pour colorer de brouillard jaune les côtes environnantes.
En se promenant sur la plage le doux crachin disparaît et laisse la place aux odeurs d'huîtres, de frais, boucle joliment les cheveux et fais briller des joues roses. Les poumons qui s'ouvrent pour recueillir ce sel donnent l'élan pour se grandir, s'ouvrir puis courir soudain avec des jambes neuves, des jambes de plus en plus longues et fortes avec les jours qui passent.
MON CORPS.
Après l'avoir nourri d'air et satisfait ses seuls besoins (et non ceux dictés par un esprit poursuivi par les grands airs de la ville) je me suis allongée sur ce rocher lisse chauffé des rayons du soleil de l'après-midi, mes mains reposées sur sa crête, caressant un flanc plus doux, plus accueillant. Un trou qui avait dû être autrefois longtemps creusé par la mer accueillit également mon derrière, et le serra de bras pareillement bienveillants. De cette position j'observais le spectacle de la mer portant de drôles de mouches, des surfeurs. De belles vagues régulières soulevaient gentiment ces points noirs déroulant alors devant nous un ballet dont la chorégraphie ignore les spectateurs. Et pour cause, il n'y a pas de chorégraphie, seulement de l'agillité et comme un belle harmonie entre la nature et les bonshommes.
DANSER.
Il y a quelque chose dans ce retour à la nature qui me semble fondamental. Et peut-être l'engouement actuel (et nécessaire) pour l'écologie n'est pas étranger à ce besoin de nature, comme un besoin de limites retrouvées, celles de notre corps comme celles de notre terre.
Quand je danse, je sens les limites de mon corps, elles ne réfrènent pas le mouvement mais au contraire le guident vers une danse qui ne peut être que personnelle.
Dans la vie, enfin celle que je mène depuis longtemps à Paris, j'obéis à des lois étrangères qui modifient et mon corps et mes pas pour me pousser à danser comme tout le monde puis de moins en moins (comme tout le monde aussi).
Qu'est ce qui fait que je ne peux pas abandonner ma danse?
Qu'est ce qui pousse quelqu'un à ne pas s'adapter à tout et résister? D'où vient cette voix qui nous susurre (avec les mots d'un autre quand même) que ça c'est bien et ça moins bien et ça pas bien du tout? D'où vient la résistance?
RESISTER.
Je rentre à Paris et je me dis que je devrais encore résister à ma façon, continuer à gravir une montagne que j'ai voulu grande moi qui me suis toujours vue petite.
Et plutôt que dire, pourquoi pas faire (aussi)?
Tiens, y'en a un qui m'a donné le sourire en rentrant, un homme heureux dans sa cabriolet, en Californie, Vinvin (merci pour le bol d'air).
Rédigé par Estelle Radwan le 04 mars 2007 à 21:12 dans humeurs (de femme...) | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Vacances, j'oublie tout....
Pour mieux recommencer dans dix jours!
Pendant que je ne suis pas là, allez donc fouiller dans mes archives ;)
Rédigé par Estelle Radwan le 15 février 2007 à 19:55 dans humeurs (de femme...) | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rédigé par Estelle Radwan le 20 janvier 2007 à 17:16 dans humeurs (de femme...) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Estelle Radwan le 07 janvier 2007 à 11:01 dans humeurs (de femme...) | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé par Estelle Radwan le 06 janvier 2007 à 22:37 dans humeurs (de femme...) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les ladies et moi, on a (aurait pu) écouté ça en boucle:
Téléchargement 208_crosses.m4a
Viking Moses des Crosses
Rédigé par Estelle Radwan le 01 janvier 2007 à 20:18 dans humeurs (de femme...) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Joyeux Noël...
Rédigé par Estelle Radwan le 24 décembre 2006 à 13:58 dans humeurs (de femme...) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé par Estelle Radwan le 24 décembre 2006 à 13:54 dans humeurs (de femme...) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
LA VIE EST BELLE!
J'écris après avoir lu cette note de Cyrille...comme lui j'ai pas aimé les commentaires qui sont venus polluer quelques blogs dernièrement, j'ai arrêté de les lire d'ailleurs, c'est vrai que ça finissait par me donner la nausée les méchants qui crachaient leur venin...pour dire quoi finalement? une frustration, de la colère, heu quoi d'autres? je n'ai rien entendu d'autre à vrai dire, et je n'ai pas besoin de ça, personne n'a besoin d'entendre ce qu'on se répète à soi même déjà suffisamment à longueur d'année...bah oui, parce qu'on s'en trimballe tous des colères et des frustrations, non?
Alors quand le grand VINVIN a passé son coup de gueule et s'est remis en cuisine pour nous faire la recette du Homard à la vanille en plagiant honteusement ...Abba, Dave? je sais plus et je vais pas me remater 20 minutes de video (Bonjour America) pour vous faire plaisir...eh bien le sourire m'est revenu, puis le rire!
Puis j'ai senti qu'il ne partirait pas comme ça, qu'il n'abandonnerait pas le navire (son blog) et les moussaillons dont il a maintenant la responsabilité (si si Cyrille...TU ES RESPONSABLE maintenant! Mais non je plaisante...je t'assure JE PLAISANTE...tu fais ce que tu veux! et merci encore pour ça!), parce que j'ai eu peur à un moment je dois l'avouer, à un moment seulement, qu'il abandonne, et ce moment c'est celui où je décide d'arriver (je vous ai déjà dit que j'étais lente?) mais plus important encore ça correspond au moment où tout le monde arrive, et c'est justement là qu'il faut s'accrocher, et continuer de faire croire à un possible meilleur...enfin c'est ce que je pense, mais je peux me tromper, hein?
C'est quoi le possible meilleur? Plus de démocratie grâce à internet? La liberté vraie d'expression?
Pour moi, ça marche, grâce à ce blog et mon intérêt pour les autres, je rencontre de belles personnes qui ouvrent un peu mon horizon et satisfont ma curiosité, et puis je peux dire ce que je veux, si je me débrouille bien il paraît même que je peux le faire savoir.
Quant à savoir si les gens veulent user de cette liberté là, c'est une autre question, assez fondamentale, finalement, puisque c'est la question même de la liberté...celle qui fait qu'on peut s'aventurer sur des terrains inconnus et celle qui apprend à respecter l'expression de l'autre ?(mais je ne saurais même pas dire ce qu'est la liberté). M'enfin on apprend ça où, à être libre?
Parfois je me demande ce qu'on peut attendre lorsque le matin, au bureau ou ailleurs, chacun se gratifie d'un "bon courage" pour aller faire les courses, du sport, aller au boulot, faire les achats de Noël...Je vais vous éviter le discours sur ceux qui auraient vraiment besoin qu'on leur souhaite "bon courage" (c'est vrai mais c'est connu), parce qu'en fait c'est aussi vrai que l'entreprise, le métro, les grands magasins, c'est devenu l'enfer! Mais c'est comme si c'était un plaisir de s'y plonger...puisqu'on y retourne sans cesse.
Je suis comme toi Cyrille, je méprise les cons, les aigris, tous ceux là qui les méprisent autant que nous d'ailleurs. Ca m'a toujours étonné cette façon qu'on a tous de tout critiquer, de tous détester et aimer les mêmes choses, et de continuer à s'empéttrer dans la bataille, ça, voilà, ça me semble ouvertement CON.
Alors Internet là dedans, je ne vois pas en quoi on devrait y mettre les illusions qui dépassent l'outil.
On ne va pas changer l'humain, quand même? Ou bien peut-être? Un peu? Ok, personne ne devient libre contre sa volonté ! Et on ne forcera personne...elle est quand même bien bonne celle là, un signe des temps sûrement (tiens faudrait penser à relire "la servitude volontaire").
Mais il faudrait peut être quand même commencer à regarder ce qui se passe là, parce qu'avec tous les outils qui se développent, dans pas longtemps, notre monde il est complètment virtuel!!! Et moi je me dis que c'est sûrement le moment pour en profiter et changer les choses, avant que ce soit juste que du copier coller, non?
Moi aussi j'ai mes illusions...Et si on commençait par se rencontrer, apprendre à se connaître, arrêter d'avoir peur, essayer de s'aimer un peu, beaucoup, passionnément (pour ceux que ça intéresse encore...euh moi?...), pourquoi pas se dire qu'on va changer un peu quand même, en ayant de meilleures relations?
Avec Internet, j'ai plus de relations, bah oui c'est plus facile de se rencontrer, je veux dire de se connecter (vous avez remarqué que dans le métro on se marche plus dessus qu'on ne se rencontre vraiment n'est ce pas?), et puis paradoxalement, ça me donne plus envie de parler dans la vraie vie, ça me permet aussi d'être plus concentrée, et à l'écoute donc.. Et puis y'a des vrais truc qui changent quand même dans cette histoire, et franchement moi ça continue de m'émerveiller: tout le monde peut venir commenter ici, discuter, je peux discuter avec les gens (s'ils le veulent aussi) que je ne connais pas, il peuvent se parler entre eux, et chacun choisit son salon.
Oui, ça morcelle, c'est vrai, les petits groupes se recréent, mais libre à vous, nous , tous de faire l'effort de frapper à la porte, et peut-être de prendre le risque de s'en prendre une, et alors? C'est grave ça?
C'est comme d'aller faire ses courses une veille de réveillon, ça peut tuer?
Les LADIES NIGHTS m'amusent, on se dit là de vraies histoires bien futiles au regard de l'avenir du monde, c'est sûr..et en même temps on y va cash sur nos relations, parce qu'on se doute bien que c'est pour tout le monde pareil, pas facile...et que c'est déjà bien de pouvoir s'en causer!
C'est aussi simple que ça et pour des raisons qui m'échappent quand même un peu c'est pas simple pour tout le monde...Alors que fait la police? Remettre de l'ordre là dedans? Contrôler le système? Mais on se contrôle déjà suffisamment les uns les autres non? De grâce, pas ça, laissez les Loic Le Meur, Vinvin et cie (sans les mettre dans le même panier) s'exprimer en tout liberté, car au final on y gagnera tous!
Et JE T'AIME!
Rédigé par Estelle Radwan le 23 décembre 2006 à 20:19 dans humeurs (de femme...) | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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